Lors de notre rencontre à Repentigny pour l’assemblée générale annuelle du 11 juin 2023, Richard Archambault, notre ancien président, nous a livré une intéressante conférence qui démontrait bien les liens que la famille de Jacques Archambault a eu avec les autochtones au début de la colonie. Pour ceux et celles qui n’ont pu assister à cette rencontre qui soulignait en même temps le 40e anniversaire de notre association, voici le contenu de sa présentation PowerPoint.
L’arrivée des Amérindiens en Amérique remonte à 12 000 ans environ, mais de récentes découvertes archéologiques feraient remonter les premières migrations à 40 000 ans. Venant de Sibérie, ils auraient traversé le détroit de Béring, plusieurs fois à sec au cours de la dernière grande glaciation, puis peuplé le continent américain.
Ils tiraient leur subsistance de la chasse et de la cueillette, des activités qui exigent l’accès à un vaste territoire. La pêche était également très importante, tout comme la pêche à la baleine, la chasse au phoque et la capture d’autres espèces marines. Les Autochtones employaient de nombreuses plantes pour les rites religieux et les cérémonies et ils s’en servaient également comme médicaments et comme nourriture.
Dans le territoire qui correspond de nos jours au sud de l’Ontario et le long du Saint-Laurent, les Iroquois pratiquaient l’agriculture et avaient adopté un mode de vie plus sédentaire avant l’arrivée des Européens.
Source : https://www.authentikcanada.com/ca-fr/faq/les-amerindiens
Amérindiens du Québec, peuple des premières nations (aventuresnouvellefrance.com)
Québec : Wendat (Hurons venant des Grands-Lacs) (établis à Québec vers 1650), Montagnais
Trois-Rivières : Atikamekws et Abénakis
Montréal : Abénaquis et Mohawks
Samuel de Champlain arrive à Québec – George Agnew Reid – 1909 – Histoire de la Nouvelle-France — Wikipédia (wikipedia.org)
En échange des précieuses fourrures, ils donnaient des objets de pacotille : verre, miroir, perles décoratives, boisson, couvertures.
Les missionnaires les ont colonisés en tentant de leur interdire leurs croyances, en échange ils offraient les rites catholiques ou protestants.
Les autochtones menacent continuellement les habitants qui habitent le fort la nuit.
L’ancêtre Jacques Archambault se voit confier la redoute de l’Enfant-Jésus.
1651, le 26 juillet, décès de Denys Archambault, fils de Jacques.
« Vers 1650, la plus grande partie des terres qu’on défrichait alors était au nord de la première église Notre-Dame, et comme les travailleurs pouvaient y être attaqués à l’improviste par les Iroquois, M. de Maisonneuve avait eu la précaution de faire construire au-dessus du coteau, une redoute qui leur servait de retraite et de lieu de défense. Elle avait vingt pieds en carré, seize pieds de hauteur, et possédait une cheminée que le froid excessif du pays rendait nécessaire. Mais, dès le mois de février 1654, les défrichements s’étendant plus loin du côté est, il fit construire une seconde redoute au-dessus du coteau Saint-Louis semblable à la première. »
En 1658, pour éviter de devoir puiser l’eau dans le fleuve Saint-Laurent, en dehors de l’enceinte du fort, Jacques Archambault signe un contrat avec Chomedey de Maisonneuve pour creuser un puits à l’intérieur du fort.
Serment de Dollard des Ormeaux et de ses compagnons dans la chapelle de l’Hôtel-Dieu de Montréal. 1660
Le_serment_de_Dollard_des_Ormeaux (wikimedia.org)
Il faudra attendre 1665 avant que le roi de France ne se décide à envoyer un régiment (Carignan-Salières) en Nouvelle France.
En 1689, le 5 août, les Iroquois massacrent les habitants de Lachine.
Le Fort Rémy en 1671 Wikipédia (wikipedia.org)
En 1690, le 2 juillet, une centaine d’Iroquois, sur la rivière des Prairies, font une nouvelle attaque près de la Coulée-Grou au nord-est de l’Île de Montréal.
Guerrier_iroquois (wikimedia.org)
Les autres (une dizaine) se réfugient au fort de Folleville (dont Jean Coron)
Bataille de Coulée Grou, entre les Français et les Iroquois (histoire-du-quebec.ca)
En marge : Inhumation de ceux qui ont été tués au bas de l’Ile de Montréal
Le 2 novembre 1694, ont été inhumés dans notre cimetière, le commandant dit Frs de Colombet, lieutenant réformé dans les troupes, Jean Jalot, chirurgien, Lafleur, le lieutenant Richard, capitaine du haut de cette paroisse, Larose, canadien, Jean Beaudoin, Pierre Masta, (Jean Dalpé dit Parizeau, Jean Beaudoin ajout en marge) soldats qui ont été tués par les Iroquois dans l’attaque du bout de l’Ile de Montréal, en bas de la Coulée de Jean Grou, le jour de l’Assomption de la Sainte Vierge, 24 juillet. Avons enterré leurs corps du mieux que l’on pouvait faire, sur les lieux dits et les carcasses des ennemis et j’ai fait enlever aujourd’hui les corps de ceux qui seront mis dans une même bière et dans une même fosse : en leur donnant un service dans 8 jours. Le tout fait.
Grasset.
Coulée Grou — Wikipédia (wikipedia.org)