Jean-Jacques Archambault nous a quittés le 23 décembre 2001 à l’âge de 82 ans.
Bien peu de personnes qui l’ont côtoyé dans le cadre de nos activités doutaient de la qualité de l’homme. Diplômé de Polytechnique en 1944, Jean-Jacques s’intéresse très tôt aux grands réseaux électriques de l’Ontario et des États-Unis. Par la suite, il fait carrière de 1947 à 1983 à Hydro-Québec.
Durant cette période il est chargé de cours à Polytechnique (1959 à 1964) et à l’École Mohammadia d’ingénierie à Rabat, au Maroc. On le trouve aussi coordonnateur d’un projet de laboratoire à Madrid (1972 et 1973) et consultant au Brésil et en Colombie durant les années 70.
L’action professionnelle de Jean-Jacques, dans le cadre d’une équipe de recherches qu’il dirigeait à Hydro-Québec, a produit des résultats dont profiteront des générations de Québécois.
Jean-Jacques a mis au point la ligne de transport de 735 kV qui va de Manic II à Lévis. Inaugurée le 21 septembre 1965, cette ligne laissait entrevoir tout le potentiel hydro-électrique du nord du Québec.
L’Ordre des technologues du Québec a qualifié cette réalisation « d’innovation du siècle » et ses membres ont tenu à rendre hommage à Jean-Jacques le 6 mars 2001. Malgré sa santé chancelante, il s’était rendu à Québec pour l’occasion et avait parlé ainsi du défi qu’il avait rencontré.
« Nous avions des réaménagements considérables à faire. À l’époque nous n’avions que des lignes de 315 kV, mais un potentiel hydro-électrique considérable et très éloigné partout dans le Québec, dont la Manicouagan, la baie James et Churchill Falls. Il nous fallait arriver à transporter les blocs d’énergie de 5 000 mégawatts qui étaient là-bas, sur de très longues distances. Pour ça, ça prenait un système de transport très innovateur. »
Pour un homme comme lui, la retraite ouvrait une période privilégiée d’activités. On le retrouve ainsi en mission de bénévolat au Pérou et en pérégrination dans différents pays autour du monde avec sa femme Denyse alors avocate au bureau du Protecteur du citoyen.
Père de Yves et de Marie-France, grand-père de Collin, de Thierry et de Marianne, il manifestait un grand intérêt pour les Archambault d’Amérique qui ont bénéficié de son concours.
Nous nous associons à la grande peine qu’éprouvent ses proches. Nous garderons de Jean-Jacques le souvenir d’un homme simple et généreux.
Pierre Archambault, Dictionnaire généalogique des Archambault d’Amérique, vol. 6, p. 197-198.
Le Soleil, 7 mars 2001, p. A 21.
Jacques – France vers 1629 – Françoise Tourault
Laurent – Montréal 7 janvier 1660 – Catherine Marchand
Jacques – Montréal 15 février 1694 – Françoise Aubuchon
Louis – Longue-Pointe 25 janvier 1740 – Thérèse Boudreau-Graveline
Antoine – Repentigny 5 octobre 1772 – Josette Archambault
Jean-Baptiste – Repentigny 25 février 1811 – Amable Chartier
Jean-Baptiste – Repentigny 10 janvier 1842 – Charlotte Juneau-Latulipe
Jean-Baptiste – Saint-Paul-l’Ermite 8 juin 1868 – Lidia Archambault
Urgel – Immaculée-Conception, Montréal 25 juin 1917 – Marie-Ange Landry
Jean-Jacques – Saint-Nicolas, Ahuntsic 22 janvier 1949 – Denyse Guay