Des Maisons d’Archambault No 3 – décembre 2021

Cette carte indique les endroits où ces maisons étaient, et pour beaucoup d’entre elles, sont encore situées.

Saint-Antoine-sur-Richelieu (Montérégie)

C’est en 1724 que se sont arrivés les premiers colons de Saint-Antoine, Pierre, Jean, Joseph et François Archambault, fils de Pierre et de Marie Lacombe de la Rivière-des-Prairies d’où ils vinrent en canot passant par Sorel en remontant le Richelieu. Le lopin de terre (13 arpents sur 40) choisi pour eux par leur père était situé sur le bord de la rivière. C’est sur une de ces terres que fut construite la première église de Saint-Antoine, en 1750.

Dessin de Patrice Thibault de Saint-Antoine distribué le 9 juin 1985,
lors de l’inauguration de la plaque à la mémoire des quat
re frères Archambault,
premiers colons de Saint-Antoine. (Don de la Caisse populaire de Saint-Antoine)

De 1860 à 1921, neuf Archambault ont occupé le poste de la mairie de 1860 à 1921. Jean-Marie Narcisse 1860-61; Antoine 1862-63; Pierre-Maxime 1864-65; Pierre-Amable 1868-71; Olivier 1888-89; Joseph Herménégilde 1892-95; Henri 1896-97; Joseph Herménégilde 1917-20 et en 1921 Joseph-Ignace.

Il n’y a pas si longtemps, 80% de la population étaient des Archambault ou de leurs parents.

En 1925 cette navette était exploitée par Valmore Archambault, père de feu Denis ancien membre du conseil d’administration des Archambault.

Après s’être fixés sur le bord de la rivière à Saint-Antoine, quelques Archambault traversèrent vers 1750 sur l’autre rive.

Vue de la traverse de Saint-Antoine à Saint-Denis-sur-Richelieu
Source de la photo : Site Web de la municipalité de Saint-Denis.

Leur nombreuse descendance est maintenant un arbre vigoureux qui couvre de ses rameaux les deux côtés du Richelieu. À Saint-Denis, la famille Archambault occupe le premier rang parmi les familles avec ses 122 personnes réparties dans 25 familles, dont 25 chefs différents.

Après avoir restauré l’église, en 1928, la fabrique a acheté trois nouvelles cloches. La première pèse 3 034 livres et mesure 4 pieds, six pouces et demi de diamètre. On y a gravé le nom d’Horace Archambault. Léa Angers Archambault a souscrit 500 $ à l’achat de cette cloche.

Bonnes Découvertes!

Recherche et rédaction

Pierre Archambault,  Granby

Révision

Richard Archambault, Pointe-Claire
Diane Chabot, Pointe-Claire

Traduction des articles

Merci à tous nos traducteurs bénévoles

Mise en page et traduction

Monique Archambault, Saint-Étienne-de Bolton

Collaboration

Raynald Archambault, Québec


Sommaire

La maison Desmarais,
à Saint-Marc-sur-Richelieu

Cette maison, connue sous le nom de Maison Desmarais, a passé de Janvier Desmarais à son fils Rodrigue en 1873, puis en 1903 aux fils de celui-ci, Armand et Phydime, avant d’être vendue à Alphérie Archambault, époux de Louise Allaire, en 1932.

Elle est actuellement occupée par Pierre-Paul Archambault, époux de Céline Bissonnette et fils de Paul-Émile, époux de Jeanne Lamy et petit-fils d’Alphérie Archambault.

La maison de pierres avait-elle été érigée par la famille Casavant, dont le fils Pierre avait épousé Luce Dufresne en 1774 ou ce même Pierre l’avait-il héritée de son père Pierre en 1732 ?

Actes de donation : Terre de 3 arpents sur 30, tenant d’un bout à la rivière Richelieu, derrière à Étienne Poulin, d’un côté à Jos.-Charles Drolet, écuyer, et de l’autre côté à Antoine Guyon, avec maison en pierres, grange et autres bâtiments.

Recherches Nicole Lamarre

Saint-Marc-sur-Richelieu
Photo : Tourisme Saint-Marc-sur-Richelieu

La maison de Jean Baptiste Archambault,
Saint-Denis-sur-Richelieu

Jean-Baptiste Archambault a épousé Christine Archambault le 14 août 1860 à Saint-Denis-sur-Richelieu (Montérégie, Québec). La maison était autrefois leur demeure puis elle fut transmise à son fils Joseph, époux d’Herculine Phaneuf, qui la passa ensuite à son fils Éloi, époux d’Yvonnette Perreault. La maison est au 4e rang.

C’est à Saint-Denis-sur-Richelieu (Montérégie, Québec), le 27 décembre 1936, qu’est né Agénor, fils d’Éloi et d’Yvonne Perreault et petit-fils de Jean Baptiste. Il sera le deuxième enfant du couple qui aura quatre autres garçons et six filles sur le terrain du quatrième rang à Saint-Denis-sur-Richelieu.

En 1933, Éloi et ses frères acquièrent l’une des premières moissonneuses-batteuses de la paroisse. C’est Agénor qui a pris le contrôle et qui a peu à peu développé une grande dextérité et une capacité remarquable dans ce domaine d’activité. À tel point qu’il est devenu plus tard opérateur de machinerie lourde.

Il épouse le 21 mai 1960, Lise Graveline de Saint-Jude, née le 19 septembre 1940, fille d’Alfred et Rose Lafrenaye, et le nouveau couple s’installe à Beloeil (Montérégie, Québec).

De leur union naissent deux filles: Josée, née en 1961, mariée en 1983 à Gérard Garand et Chantal, née en 1964 et mariée en 1988 à Marc Cloutier.

 

Maison Louis Archambault et d’Octavie Meunier dit Lapierre
à Saint-Denis-sur-Richelieu

284 rue du Lion, Saint-Denis-sur-Richelieu

Cette maison semble avoir été construite dans la première moitié du XIXe siècle. Cette maison d’un étage et demi, comportait 8 1/2 pièces : au rez-de-chaussée une chambre à coucher, la cuisine, la salle à manger et le salon, alors qu’au premier étage étaient trois chambres à coucher, une chambre à débarras et la toilette. L’escalier débutait derrière la porte d’entrée; après une courbe de 45 degrés, elle montait pour aboutir en haut au corridor menant aux chambres. Le poêle était dans la cuisine, dans le coin près de la porte de la chambre et pour favoriser la transmission de la chaleur, le mur derrière le poêle était remplacé par des portes de métal qu’on pouvait ouvrir au besoin.

En 1900, la terre appartenait à Zéphirin Girouard et à son épouse Adéline Archambault, la sœur de Louis, son grand-père. Zéphirin était cultivateur et marié en communauté de biens avec Adéline. Ils ont probablement acheté la maison à leur retraite en 1884, à Michel Richard, marchand (probablement le grand-père de Richard Meunier dont la mère était une Richard), qui l’avait achetée quelques années auparavant à un M. Lecours, très probablement de Saint-Antoine. Le couple y a vécu pendant 20 ans. Zéphirin y est décédé en 1905, et Adeline, en 1906.

Louis est l’arrière-grand-père du comptable, Roger, membre du comité de vérification de notre association et de Robert, deuxième président de l’association.

NDLR Nous remercions chaleureusement la Société d’histoire des Riches-lieux pour son autorisation de reproduire ce texte publié en janvier 2004.

La maison de Jean-Pascal,
à Saint-Antoine-sur-Richelieu

Photo Louis Joseph Cartier, printemps 1917

Jean-Pascal Archambault, pionnier de Saint-Antoine, marié le 6 octobre 1828 à Marie-Agathe Dupré, est le fils de Joseph-Marie, marié à Monique Durocher. Celle-ci était la tante du côté maternel de sœur Marie-Rose Durocher, béatifiée en 1983.

Cette maison a été construite vers 1826 et démolie en 1920.

 

Peinture de la Canadienne Eulalie Durocher (sœur Marie-Rose Durocher). Il reproduit une peinture antérieure de Théophile Hamel. La permission d’utiliser ce dossier qui semble avoir été fait avant le décès de Durocher en 1849, il apparaît donc raisonnable que l’auteur étant décédé il y a plus de cent ans, son œuvre soit maintenant du domaine public.

Provenance : Avec la permission de Wikimedia Commons

 

La maison Leclaire,
à Saint-Antoine-sur-Richelieu

Photo Julie Daoust

Cette maison remarquable par ses dentelles de bois a été cédée pour la première fois en 1882 par Angélique Leclaire et par la suite elle a connu plusieurs propriétaires.

En 1926, Pascal Archambault, y tient une boulangerie et conserve un bail de location de la boulangerie lorsqu’il vend la maison à Jean-Baptiste Giard en 1929.

Cette grande résidence avec toit mansardé à quatre brisis se démarque particulièrement par la richesse de son ornementation de bois ouvré (corbeaux, pourtour d’ouvertures, frise sous la galerie ouverte) et par l’articulation donnée au bâtiment par le décroché de la façade. Elle est située au 1076, rue du Rivage.

Reproduit avec l’autorisation de la Société historique et culturelle de Saint-Antoine-sur-Richelieu.
Mille saisons Saint-Antoine-sur-Richelieu, 1750-2000.

La maison du Dr Léonard,
à Saint-Dominique

Photo Pierre Archambault

Magnifique résidence de Saint-Dominique construite en 1910-1911, par le Dr Léonard Archambault, époux de Marie-Albina Martin, aujourd’hui résidence du Dr A. Saint-Pierre.

En 1910, une dizaine d’habitations furent rasées dans une conflagration. C’est à la suite de cet incendie que le docteur Archambault entreprit de construire cette somptueuse résidence en brique qu’on admire encore aujourd’hui au 1194, rue Principale.

Deux pièces, un bureau et une pharmacie, avaient été aménagées dans cette luxueuse maison qui hébergeait sa famille.

Léonard Archambault, époux de Marie-Albina Martin, exerça sa profession à Saint-Dominique pendant près d’une trentaine d’années.

La maison de Gérald Archambault,
à Saint-Louis-de-Gonzague

261, route 236, Saint-Louis-de-Gonzague, Montérégie
Photo : Daniel Archambault, fils de Gérald sur le perron de sa maison

Cette maison qui date de 1851 a appartenu à Édouard Archambault, né le 9 décembre 1831 à Sainte-Martine, de Charles et de Catherine Reid, marié à Célanire Bourdon. Elle a été passée à son fils Louis, époux de Marguerite Trépanier, puis à Rodolphe, fils de Louis et aujourd’hui elle est occupée par Gérald, fils de Rodolphe.

Inscription sur la façade de la maison de Gérald

La maison de Paul à Lacolle

Photo Paul Archambault

La maison de Lacolle a été construite en 1810. Paul Archambault, fils d’Engelbert et de Mary Margaret Daley, et marié à  Louise Legault, l’a acquis en 1982 de la famille Richard.

Originalement la maison faisait partie d’une terre de 1000 acres. En 1955 ou 1956, lorsque le gouvernement du Québec a construit un viaduc et exécuté des travaux de voirie dans le secteur, la terre a été subdivisée.

Armoiries de Lacolle