Nous sommes d’une très ancienne souche européenne. Disons d’entrée de jeu que nous avons quatre branches principales : une en Grande-Bretagne portant le nom d’Archibald, la deuxième en Allemagne, dénommée Arkambald, la troisième en Italie, où le plus célèbre porteur du nom est un peintre de la Renaissance, Arcimboldo (1527-1593) et enfin en France, bien entendu, où notre patronyme s’écrit de diverses façons : Archambault, Archambaud, Archimbaud, Archambeau, Archambeault, Archambaut mais toutes traduisent une même origine.
On trouve fréquemment le nom dans les chartes des monastères du Haut-Poitou dès la fin du VIIIe siècle jusqu’au milieu du XIIIe, mais le plus souvent sans les indications permettant de distinguer le patronyme du prénom.
Car ce fut aussi un ancien prénom chevaleresque. Au Xe siècle, Archambault 1er accola son nom à celui de Bourbon, ce qui donna naissance à la fois à la famille royale des Bourbon et à Bourbon-l’Archambault (Allier), devenue station thermale réputée du centre de la France. Pendant plus de 30 ans, M. de Talleyrand-Périgord (1754-1838) vint y prendre les eaux. D’ailleurs, celui-ci, qu’on a surnommé « le diable boiteux » avait non seulement un frère, qui se prénommait Archambaud, mais il avait dans sa filiation ancestrale une branche aînée du nom d’Archambaud, comtes du Périgord jusqu’en 1440.
D’autre part, à Paris, Lyon, Marseille, Meaux, Loudun, Bordeaux, plusieurs familles d’Archambault, marchands, lieutenant des galères, officier du roi, affichaient des blasons dont les descriptions héraldiques nous sont connues. Quoi qu’il en soit, en Poitou, Archambault est attesté sous toutes ses formes dès le XIIIe siècle.